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Gérard Lhériteau (Invité d’honneur)

GERARD LHERITEAU

site :http://gerard-lheriteau.com/

Invité d’honneur , expose au château de Saint Félix Lauragais du 7 au 31 septembre

Au cœur de l’art contemporain

Dans son œuvre, Gérard Lheriteau réunit tous les aspects fondamentaux de l’art le plus contemporain :
D’abord ses installations intègrent toutes les dimensions de l’espace au cœur du travail
artistique ; elles l’approprient, le modèlent et s’organisent grâce à lui ; les lieux, les volumes intérieurs et
extérieurs, inspirent l’artiste (chapelle, hangar, jardin, bois, volcan…) ; et les interactions multiples qu’ils
génèrent, nourrissent le déploiement d’une œuvre en constante mutation.
Le travail de base commence par la saisie des éléments naturels et minéraux les plus
élémentaires. La Nature fournit clématite, bambous, roseaux, noyaux, écorces, cuir et cocons à idées…
La vie quotidienne apporte des matériaux humbles, méprisés, rejetés, qui vont retrouver une seconde vie :
sachets de thé usagés, éponges, papiers lacérés des poubelles de la Banque de France, photographies
loupées ou déclassées, cartes routières concurrencées par les GPS, fleurs artificielles trouvées dans les
poubelles des cimetières…

Ils sont lacérés, tissés, assemblés, collés, suspendus ou enfermés dans des livres et registres, par
« un artisan furieux » dirait René Char qui ajouterait « Je rêve la tête sur la pointe de mon couteau ».

Gérard est non seulement passé maître dans l’art de négocier avec la matière, mais plus
profondément encore il se coule dans le temps qui passe. Chaque jour depuis des années il mène
plusieurs travaux autour de la durée. Dans ses registres, ses livres d’auteur et les grands rouleaux dessinés,
il intègre les rythmes de la main, de la pensée, et les travaille un peu comme une partition musicale.
D’ailleurs Gérard crée accompagné par la Musique (classique, contemporaine, baroque), et des figures
humaines ou animales finissent par apparaître, comme un retour lointain de Gaston Chaissac ; elles
racontent en filigrane d’improbables histoires avec un humour tendre et sensuel, elles jalonnent l’espace
comme les mythes populaires médiévaux jalonnaient les campagnes. Gérard dresse une sorte de « Bel
édifice et ses pressentiments » (René Char).